Novella traduite de l'anglais, publié chez J'ai Lu en 2011 |
Désolé blog chéri, je t'ai négligé ces derniers temps, mais c'est pas ma faute tu vois, j'ai un alibi solide : une vie IRL. Et des fois, celle-ci a tendance à fâcheusement empiéter sur le temps que je te consacre. Saleté! Mais en attendant que je télécharge ma conscience sur support numérique, je dois faire avec.
Attiré comme le vulgaire chaland par la discrète bannière recouvrant la moitié du bouquin d'un alléchant "Prix Hugo 2010" et me souvenant avoir lu/entendu des trucs par ci par là à son sujet (si j'avais eu meilleure mémoire, je me serais aussi souvenu qu'on n'en disait pas que du bien), je me suis lancé dans cette lecture qui s'est révélée aussi courte que déroutante.
Mais avant d'en dire du mal, parlons tout de même un peu de l'histoire. Pierce est un nouvel agent de la
Un prémisse particulièrement alléchant, donc, puisque Stross traite ici d'un thème classique de la SF avec un twist intéressant et ouvrant de nombreuses possibilités. Mais passé cet enthousiasme du (tout) début, je me suis très vite ennuyé à la lecture de ce bouquin. Tout d'abord, parce que l'histoire est entrecoupée de descriptions très scientifiques sur la formation du système solaire, qui me sont passées complètement au dessus de la tête (et qui à vrai dire ne m'intéressent pas du tout). Heureusement celles-ci sont assez courtes, mais elles ont le défaut de casser le rythme d'un récit qui n'est déjà pas très facile à suivre à la base. C'est d'ailleurs un autre problème que j'ai eu face au bouquin : si les idées fusent et les différents concepts sont présentés avec une adresse indéniable, les descriptions plus terre à terre (notamment les scènes d'action) sont extrêmement brouillonnes et difficiles à suivre. Alors certes, ça n'est pas l'intérêt premier de l'histoire, mais ça m'a quand même dérangé. Pour finir ce réquisitoire accablant, j'ai trouvé les personnages assez creux et peu attachants. C'est d'autant plus dommage que les situations auxquelles ils sont confrontés auraient permis de creuser un peu ce côté là. Evidemment, en moins de 200 pages c'est difficile, et cette dimension passe du coup à peu la trappe. Tous ces éléments font qu'on a un récit certes rondement mené (considérant sa brièveté par rapport à son ambition, c'est même remarquable), mais qui m'a laissé absolument froid puisque je suis resté extérieur à l'histoire tout au long de ma lecture.
A réserver aux fans inconditionnels de Stross et/ou de hard SF à mon avis... En ce qui me concerne, c'est clairement pas ma came.
Coup de pied |
La critique (bien plus enthousiaste) d'Anudar
4 commentaires:
Je ne te rejoins pas sur ce point, mais je reconnais volontiers que tous les goûts sont dans la nature. Sans être un acharné de la hard-SF (même si j'aime bien ça) ni de Stross (qui m'a beaucoup déçu il y a quelques temps), ce livre m'a fasciné... Il faut dire qu'il m'a beaucoup fait penser à un autre livre que j'aime beaucoup, alors... ça aide :) !
http://grandebibliotheque.blogspot.com/2011/06/palimpseste.html
Oui j'avais déjà vu ta critique (tiens je viens de voir que tu n'utilises pas Citriq, je te link). Comme tu dis, question de goût et d'affinité sans doute. Je n'ai pas lu La Fin de l'Eternité, donc je ne peux pas comparer.
J'ai lu du très bon comme du très mauvais au sujet de ce livre, du coup il m'intrigue (j'aime bien quand un livre divise, je trouve ça beaucoup plus intéressant que quand un livre fait l'unanimité - et alors on ne fait que grossir la masse des avis positifs, ce n'est même pas drôle! ^_^). Je n'avais pas prévu de l'acheter parce que je trouve le prix un peu trop élevé, mais qui sait, peut-être me laisserai-je tenter après tout.
Et j'ai lu "La fin de l'éternité" moi. Livre que j'ai beaucoup aimé. Du coup, si ça y ressemble (mais pas trop), je suis preneuse.
Mince alors, moi il me tente beaucoup (et tu connais mon amour de la hard SF :P). Je vais plutôt le guetter à la bibliothèque, ça sera ptêtre moins dangeureux...
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